Les 10 jours sont passés. La douleur est restée, un peu.
Les premiers jours de l'années sont doux. On a passé de beaux moments en famille. Je regrette de ne pas avoir réussi à trouver la sérénité espérée mais ce sont des états auxquels je suis désormais habituée. Il faut faire avec, vivre avec ses angoisses en essayant de les tenir à distance. Ne pas leur faire de place pour ne pas les entretenir.
On fait une sortie vélo avec les enfants. Je reviens le sac à dos plein de courses et le lendemain la douleur se réveille violemment. Finalement j'ai de plus en plus le sentiment que c'est musculaire.
J'en parle à Magali qui m'ausculte. Pour elle, une côte s'est déplacée, ni plus ni moins. Je fais deux séances avec elle et la douleur s'estompe enfin. Le calme revient peu à peu. Je sais au fond de moi que ce n'est que temporaire. Qu'il y aura d'autres alertes, d'autres inquiétudes. Mais je décide de profiter de ce léger répit.