La reconstruction aréolaire n'est jamais obligatoire et certaines femmes se satisfont de la reconstruction d'un volume. La reconstruction de l'aréole et du mamelon reste un choix personnel.
L'opération peut être réalisée lorsque le volume du sein reconstruit est considéré comme stabilisé.
Il existe plusieurs techniques de reconstruction de l'aréole :
La greffe de peau totale
La peau est idéalement prélevée au niveau du sillon génito-crural (pli de l'aine) car à ce niveau, elle est naturellement pigmentée et apparaît brune quand on la greffe au niveau de la région du sein. Cette pigmentation n'est pas toujours suffisante pour reproduire la couleur de l'aréole controlatérale mais le résultat apparaît durable et souvent naturel. Elle peut être secondairement tatouée si nécessaire.
On peut aussi utiliser la moitié périphérique de l'aréole de l'autre sein.
Le tatouage
C'est la technique la plus simple qui consiste à introduire dans le derme, un pigment stérile. Ces tatouages ont souvent tendance à s'atténuer.
Il existe également plusieurs techniques pour reconstruire le mamelon dont :
La greffe controlatérale
C'est la technique de choix si le mamelon est suffisamment projeté et généreux : on en prélève une partie pour la greffer de l'autre côté. Ce geste ne laisse quasiment pas de trace et n'altère pas la sensibilité aréolaire.
Les lambeaux locaux
Un lambeau local de peau est prélevé et enroulé sur lui-même restaurant un relief mamelonnaire central. La cicatrice de prélèvement est dissimulée sous une greffe de peau ou un tatouage qui reconstruit l'aréole.
Le tatouage en en 3D
De plus en plus de mamelon bénéficie actuellement de reconstruction par dermopimentation "esthétique" en 3D et trompe l'oeil, véritable "oeuvre d'art" que pratique des dermographes (tatoueur spécialisé dans le tatouage médical en respectant normalement des contraintes de techniques et d'encres).
L'alternative consiste à utiliser des "prothèses" mamelonnaire pour donner un relief dans les sous-vêtements.