L'échographie utilise les ultrasons et la réception de leur écho à travers la peau et permet de différencier les lésions solides (qu'elles soient bénignes ou malignes), des kystes (poches remplies de liquide). En effet, à travers un organe, l’émission d’ultrasons produit un écho différent selon leur densité : plus un organe est dense, plus l’écho est important.
Elle permet d'analyser des lésions palpables qui n'ont pas d'images mammographiques.
Les ultrasons sont produits par une sonde (le « transducteur ») qui est également capable de recevoir leur écho. Celui-ci est transformé en ondes électriques qui sont analysées de manière informatique. L’image obtenue est visible sur un écran.
Pendant un examen échographique, le patient est allongé ou assis. Pour que les ultrasons diffusent plus facilement entre la sonde et les organes, il est nécessaire d’enduire la peau d’un gel qui améliore le contact (l’air est un mauvais conducteur des ultrasons). Ensuite, le médecin échographiste déplace la sonde sur la zone ainsi lubrifiée. Il peut soit photographier ce qu’il voit, soit enregistrer une courte séquence vidéo de ce qui s’affiche sur l’écran.
L'objectif de cet examen est de visualiser la structure mammaire. Le manipulateur en électroradiologie médicale utilise un mammographe. Cet appareil se compose d'un générateur de rayons X de faible énergie (entre 20 et 50 keV) et d'un système de compression du sein.
L'examen consiste à comprimer à tour de rôle les deux seins puis à les exposer à une faible dose de rayons X. La compression est obtenue par une pelote de compression spécialement conçue pour ce type d'exploration et réglée pour qu'elle soit tolérable pour la patiente. Cette compression permet l'étalement des tissus mammaires ce qui facilite la visualisation des structures du sein et la détection d'éventuels nodules via une augmentation du contraste au niveau de l'image obtenue.
La mammographie décrit des opacités et des calcifications que le radiologue analyse en fonction de leur taille, leur forme et la répartition de ces éléments.
QUELQUES CANCERS BIEN VISIBLES À LA MAMMOGRAPHIE NE DONNERONT PAS D'IMAGE ÉCHOGRAPHIQUE. ET VICE VERSA. IL FAUT DONC CONSIDÉRER QUE L'ON NE DOIT PAS FAIRE DE MAMMOGRAPHIE SEULE, SANS FAIRE D'ÉCHOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE, MÊME SI L'UN DES DEUX EXAMENS NE MONTRE AUCUN IMAGE SUSPECTE.
Imagerie par Résonnance Magnétique
Cette technique repose sur le fait que, soumis à un champ magnétique, les atomes d’hydrogène contenus dans les molécules d’eau de notre corps changent d’orientation puis reviennent à leur position initiale en émettant un signal électrique. La vitesse avec laquelle ils reviennent à leur orientation naturelle est fonction de la densité des organes et des tissus qui composent le corps. Des détecteurs analysent les infimes champs électriques créés par ces atomes d’hydrogène et les utilisent pour recréer une image en 2D (une « tranche ») ou en 3D (en compilant les tranches).
La définition des images obtenues par IRM peut être améliorée par l’usage d’un produit de contraste. Ce produit de contraste, à base d’une substance appelée gadolinium, est différent de ceux utilisés pour la radiographie ou le scanner. Dans ce cas, celui est administré avant l’examen. L’injection intraveineuse se fait par un petit cathéter (parfois une perfusion est posée).
La machine qui permet de faire une IRM se compose d’un tunnel (qui contient un puissant aimant) et d’une couchette où le patient s’allonge. Pendant l’examen, la couchette avance progressivement dans le tunnel.
Tout au long de l’IRM, le patient est relié par microphone au médecin et a accès à une poire pour faire cesser l’examen. Pendant la prise de vue, le patient est allongé et ne doit absolument pas bouger (et parfois retenir sa respiration).
L’IRM est une procédure… bruyante ! La machine génère claquements et grondements lors de l’acquisition des images (alternance de "BrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiBrrrrrrrrrriiiiiii"). Un casque est proposé systématiquement qui diffuse une musique audible entre les séquences et amoindrit le bruit important généré par l'appareil.
Tomoscintigraphie par Emission de Positons
Il s'agit d'une technique d’imagerie utilisée pour étudier l’activité métabolique des tissus.
Les cellules cancéreuses se caractérisent par un métabolisme accéléré et consomment de ce fait énormément d’énergie. Le TEP Scan « traque » ce surcroît d’activité métabolique.
Pour cet examen, un produit faiblement radioactif (isotope), qui se fixe sur les cellules de la tumeur et/ou sur ses métastases, est injecté dans l’organisme. Cette substance (le « traceur ») est marquée par un atome radioactif, le fluor 18 ou le carbone 11, qui émet des particules particulières: les positons.
Ce produit peut être alors repéré grâce aux techniques d’imagerie (sous forme de points lumineux sur une photo).
En se fixant sur les cellules cibles, le traceur émet des positons qui, en percutant les électrons environnants, émet des photons (particules de lumière) qui partent dans deux directions opposées. Une couronne de détecteurs disposée autour du patient capte ces couples de photons et un traitement informatique permet de reconstituer, à partir de ces émissions de photons, une image de l’organe étudié.
L’isotope le plus utilisé pour un PET Scan est le FDG (18 fluoro-désoxyglucose), un sucre fluoré dont la durée de vie n’excède pas deux heures.